Le nouveau paysage de la presse quotidienne française (2/2)

PQR : la poursuite de la concentration s’accompagne d’un désengagement de la presse gratuite d’annonces

Le Crédit Mutuel a pu prendre le contrôle de l’Est Républicain après que le Groupe Hersant Média eut décidé de lui vendre sa participation. Ce dernier a mis également la Comareg en dépôt de bilan pour la restructurer. Enfin, le groupe Sud Ouest a mis fin à ses activités dans la presse gratuite d’annonces et Spir, contrôlé par Ouest France, a cédé leboncoin.fr pour se désendetter. Le groupe Centre France-La Montagne poursuit de son côté la consolidation du marché en s’emparant progressivement de tous les titres encore isolés dans le centre de la France.

Le Crédit Mutuel s’empare de l’Est Républicain et dispose désormais d’un pôle de presse quotidienne régionale unifié sur tout l’est de la France

Après avoir pris le contrôle d’EBRA en 2009, qu’il partageait jusqu’alors avec l’Est Républicain, le Crédit Mutuel est finalement parvenu à s’emparer de la totalité du capital de l’Est Républicain, la pièce qui lui manquait pour constituer un grand pôle de presse quotidienne régionale unifié sur tout l’est de la France. Le Crédit Mutuel devait jusqu’ici partager le contrôle du groupe avec la famille Lignac (43 % du capital) et le Groupe Hersant Média (27 % du capital). Mais les difficultés du Groupe Hersant Média ont conduit celui-ci à accepter de vendre sa participation dans l’Est Républicain et d’abandonner ainsi sa minorité de blocage en vertu du pacte d’actionnaires conclu en 1997. Pour un montant estimé entre 22 et 30 millions d’euros, le Groupe Hersant Média a accepté, lors du conseil d’administration de l’Est Républicain du 22 octobre 2010, de céder ses parts au Crédit Mutuel qui, de facto, est devenu le premier actionnaire de l’Est Républicain avec 48 % des parts du groupe de presse. Après avoir levé la minorité de blocage détenue par le Groupe Hersant Média, la voie était donc libre pour la cession au Crédit Mutuel de la participation de la famille Lignac dans l’Est Républicain, qui a été votée à l’unanimité lors du conseil d’administration de l’Est Républicain le 25 novembre 2010.

Avec la prise de contrôle du groupe Est Républicain, qui édite le quotidien du même nom, mais également Dernières Nouvelles d’Alsace, La Liberté de l’Est, Vosges Matin et Le Journal de la Haute-Marne, le Crédit Mutuel contrôle désormais un ensemble de quotidiens régionaux, piloté par Michel Lucas, qui réalise un chiffre d’affaires estimé entre 750 et 800 millions d’euros et diffuse 1 222 000 exemplaires par jour, devenant ainsi le premier groupe de PQR en France devant Ouest-France (966 000 exemplaires). Mais l’ensemble des journaux détenu par le Crédit Mutuel est encore éclaté : outre le groupe Est Républicain, le Crédit Mutuel contrôle EBRA (Le Progrès, Le Dauphiné Libéré, Le Bien Public, Le Journal de Saône-et-Loire), ainsi que 80 % du capital de L’Alsace et la totalité du Républicain Lorrain. Or des synergies sur le plan géographique mais également éditorial sont désormais manifestes entre L’Alsace et Dernières Nouvelles d’Alsace d’une part, entre L’Est Républicain et Le Républicain Lorrain d’autre part, synergies qui pourraient conduire à une meilleure intégration entre les différentes entités détenues par le Crédit-Mutuel. Sur le seul pôle EBRA, les synergies mises en place depuis la construction du nouvel ensemble portent déjà leurs fruits : selon l’AFP, le pôle de presse régionale du Crédit Mutuel a dégagé un bénéfice de 7,7 millions d’euros en 2010 pour un chiffre d’affaires de 670 millions d’euros, en hausse de 11 % sur un an. Ces performances seraient dues notamment à l’achat en gros de papier, à une négociation dans de meilleures conditions avec les régies, enfin à la mutualisation de l’outil informatique et à une meilleure gestion de la masse salariale. Des journaux comme Le Progrès auraient ainsi divisé par trois leurs pertes annuelles, les performances de l’ensemble restant tirées par Le Dauphiné Libéré qui a dégagé un résultat net de 9,3 millions d’euros en 2010.

Pénalisé par une dette importante, le Groupe Hersant Média place la Comareg en faillite

Les difficultés qui ont conduit le Groupe Hersant Média (GHM) à abandonner au Crédit Mutuel sa participation dans l’Est Républicain sont moins liées, sans nul doute, à la situation des titres de presse quotidienne régionale du groupe qu’aux difficultés de GHM à faire face à sa dette, alors même que s’effondrent ses revenus dans la presse gratuite d’annonces. Le Groupe Hersant Média supporte en effet une dette évaluée à 200 millions d’euros, à laquelle s’ajoutent 80 millions d’euros de dette obligataire, contractée auprès des héritiers du groupe. Cette dette est héritée des acquisitions successives de GHM, notamment le rachat en 2003 du leader français de la presse gratuite d’annonces, la Comareg, et celui, en 2007, de La Provence et de Nice-Matin (voir le n°5 de La revue européenne des médias, hiver 2007-2008). GHM comptait faire face à ses échéances bancaires grâce aux performances de la Comareg qui générait encore, en 2007, 380 millions d’euros de chiffre d’affaires. Or, la crise du marché publicitaire et la concurrence d’Internet sur le marché des petites annonces ont fait fondre de 35 % le chiffre d’affaires de la Comareg en 2009, à 259,4 millions d’euros, pour une perte de 30,8 millions d’euros. Le chiffre d’affaires s’est encore replié en 2010 à 239 millions d’euros et une perte de 30 millions d’euros. De contributrice aux bénéfices du groupe, la Comareg est ainsi venue alourdir la dette de GHM.

Afin de se désendetter, GHM a d’abord opté pour la mise en vente du siège de Nice Matin et de certaines de ses agences régionales, un ensemble immobilier au cœur de Nice où le coût de l’immobilier aurait suffi pour récolter rapidement entre 25 et 40 millions d’euros. Cette solution s’est heurtée à la fronde des salariés du groupe Nice Matin qui disposent par ailleurs d’une participation de 25 % dans Nice Matin par l’intermédiaire de la SAPO (Société anonyme à participation ouvrière). Pour les salariés, la vente du siège de Nice Matin les aurait lésés et aurait servi d’abord à éponger les dettes de GHM, alors que le quotidien est dans une situation d’équilibre et qu’il doit au contraire bénéficier d’investissements, notamment changer ses rotatives en 2011 pour 14 millions d’euros. En avril 2010, après un mois de conflit, GHM a finalement renoncé à vendre le siège de Nice Matin, comme celui de La Provence, et s’est résolu à trouver d’autres solu- tions. Après avoir vendu à La Poste, en mai 2010, la participation de 16 % dans Mediapost détenue par la Comareg, GHM a fini par céder sa participation dans le groupe Est Républicain au Crédit Mutuel.

Si la vente de ses 27 % dans le capital de l’Est Républicain a permis à GHM de faire face à ses échéances financières, il n’en reste pas moins que le groupe est menacé, à moyen terme, par les contre-performances de la presse gratuite d’annonces. Certes, la Comareg a subi une restructuration d’ampleur : deux plans de départ successifs ont permis 250 suppressions de postes et l’édition parisienne de Paru Vendu a été fermée en 2010. Mais le premier groupe de presse gratuite d’annonces en France a besoin de plus de temps pour se restructurer, ce qui a conduit GHM, le 26 novembre 2010, à déposer auprès du tribunal de commerce de Lyon une demande d’ouverture de procédure de redressement judiciaire pour la Comareg et une demande de procédure de sauvegarde pour sa filiale Hebdoprint. Ces procédures doivent permettre « de présenter un plan de continuation de l’activité pour Comareg et un plan de sauvegarde pour Hebdoprint leur permettant de relancer leur activité de façon pérenne ». Il s’agira notamment d’optimiser la couverture du titre leader du groupe, Paru Vendu et ses 260 éditions locales, ainsi que de son impression qui est gérée par Hebdoprint. GHM n’entend donc pas abandonner le marché de la presse gratuite d’annonces mais aura assurément besoin de profiter du redécollage du marché publicitaire et devra également se diversifier sur Internet où migre une bonne partie des annonces publicitaires. La Comareg estime que ses revenus sur Internet atteindront ainsi 45 millions d’euros en 2012, contre 20 millions en 2010.

Sud Ouest abandonne ses activités dans la presse gratuite d’annonces

GHM n’est pas le seul groupe de presse quotidienne régionale à être pénalisé par la chute du marché de la presse gratuite d’annonces, marché local sur lequel ont misé de nombreux groupes de PQR. Ainsi, le groupe Sud Ouest a connu les mêmes déboires que GHM : après s’être endetté en 2007 en rachetant successivement Les Journaux du Midi pour 90 millions d’euros (voir le n°5 de La revue européenne des médias, hiver 2007-2008) et le groupe de presse gratuite d’annonces S3G pour 50 millions d’euros, Sud Ouest a dû à son tour faire face à la chute des recettes publicitaires. Alors que S3G avait réalisé un chiffre d’affaires de 130 millions d’euros en 2008, celui-ci a fondu de 35 % en 2009 à 60 millions d’euros, avec une perte d’exploitation de 25 millions d’euros, ce qui a fait virer les comptes du groupe dans le rouge avec une perte de 20 millions d’euros. Faute de trouver un actionnaire minoritaire prêt à entrer au capital du groupe, à côté de la famille Lemoîne (80 % du capital) et des salariés (20 %), Sud Ouest a finalement préféré mettre fin aux activités de S3G après une restructuration sévère qui s’est pourtant révélée insuffisante. Fin 2007, S3G employait 1 250 personnes autour de deux grands types de supports d’annonces, les annonces immobilières avec ReflexImmo d’une part et les 22 gratuits généralistes d’autre part. Le groupe s’est séparé depuis 2008 de 450 employés. Il a fermé quatre filiales en 2009, s’est séparé des gratuits généralistes pendant l’été 2010 en vendant pour 1 euro symbolique S3G Com à son dirigeant, Alain Igorra, enfin l’imprimerie SG Print a été cédée à l’imprimeur Riccobono en octobre 2010. Le 27 octobre, S3G SA était mise en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Bordeaux. Parmi les actifs en liquidation, le site web ReflexImmo a été racheté par Drimki, également positionné sur le marché immobilier en ligne.

Après s’être séparé de S3G, le groupe Sud-Ouest a la confiance des banques avec lesquelles il s’est mis d’accord pour un remboursement sur quatre ans de la dette de 38 millions d’euros héritée du rachat des Journaux du Midi. Enfin, la direction du groupe Sud Ouest a trouvé une alternative à l’arrivée d’un nouvel actionnaire : elle s’est accordée avec les banques pour transformer une dette de 32,5 millions d’euros en obligations remboursables en actions (ORA) sous huit ans, plan qui porte sur 12 % de la holding GSO (Groupe Sud Ouest) et 12 % du capital du quotidien Sud Ouest.

Ouest France cède Spir pour se désendetter

Comme GHM et Sud Ouest, Ouest France est pénalisé depuis 2009 par les contre-performances de sa filiale Spir, détenue à 70 % et spécialisée dans les petites annonces immobilières (LogicImmo), automobiles (La Centrale) et disposant également du réseau généraliste TopAnnonces. Spir, pourtant, a de solides atouts. Le groupe a été restructuré dès 2008 pour limiter sa dépendance au papier et a une politique active sur Internet. Ainsi, un plan social de 90 personnes a été mis en place pour TopAnnonces fin 2008, 12 éditions arrêtées sur 184 éditions, dont 7 ont été arrêtées à la suite d’une fusion, 21 boutiques fermées. En ce qui concerne La Centrale, l’édition papier a été arrêtée au profit du seul site internet. LogicImmo a fermé ses filiales en Hongrie et en Pologne. Enfin, les imprimeries ont été restructurées. Fin 2009, le groupe avait réduit de 30 % ses effectifs salariés. Parallèlement aux activités « médias » d’annonces, Spir dispose aussi d’activités lucratives dans la distribution d’imprimés publicitaires ainsi qu’un pôle Internet, notamment une participation de 50 %, à parité avec le norvégien Schibsted, dans le site de petites annonces gratuites leboncoin.fr. Mais les pertes sur l’activité médias sont telles qu’elles fragilisent l’ensemble : en 2009, le chiffre d’affaires de Spir s’est élevé à 577,1 millions d’euros, en recul de 11,2 %, pour une perte de 92,9 millions d’euros. Celle-ci est liée au pôle presse dont le chiffre d’affaires a reculé de 33 % en 2009 à 194 millions d’euros. A l’inverse, les activités de distribution sont rentables ainsi que les activités Internet. Pour se désendetter, Spir, qui affichait une dette de 130 millions d’euros en juin 2010, a donc opté, le 22 septembre 2010, pour la revente de sa pépite, ses 50 % dans leboncoin.fr, cédés à Schibsted pour 200 millions d’euros. Avec plus de 10 millions de visiteurs uniques mensuels, le boncoin.fr compte parmi les dix plus importants sites français et occupe la première place des sites d’annonces devant eBay. Lancé en 2006, il est rentable depuis 2008 et affiche une marge brute d’exploitation de 59 %. Si le prix de vente proposé par Schibsted est très compétitif, il reste que Spir s’est ainsi séparé de l’une de ses participations les plus stratégiques. Mais le groupe n’a pas pour autant renoncé à son développement sur Internet : l’opération s’est traduite également par le rachat par Spir, pour 60 millions d’euros, des 50 % de la société Car & Boat Media détenue à parité avec Schibsted. En abandonnant leboncoin.fr avec un gain qui se monte en définitive à 140 millions d’euros, Spir récupère la totalité du capital de la société qui édite les sites lacentrale.fr et caradisiac.fr, leaders en France sur le marché des annonces automobiles. Les deux sites ont réalisé en 2009 un chiffre d’affaires de 38 millions d’euros et dégagé un excédent brut d’exploitation de 11 millions d’euros.

Le développement d’Ouest France passe également par celui de sa filiale PubliHebdos qui s’est imposée dans le secteur de la presse hebdomadaire régionale depuis le rachat en 2007 des quinze titres détenus par GHM en Normandie. En s’emparant du Courrier du Léon et du Progrès de Cornouaille en mai 2010, PubliHebdos a encore élargi son périmètre et couvre désormais seize départements, de la Bretagne à la Normandie, avec plus de 60 titres. La filiale, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 73,8 millions d’euros en 2010, vise désormais le secteur de la presse gratuite pour récupérer la publicité locale et il a lancé, en décembre 2010, deux hebdomadaires gratuits en Normandie, Côté Caen et Le Havre infos.

Centre France – La Montagne s’impose comme un nouveau géant de la PQR

A l’évidence, les groupes de PQR qui n’ont pas joué la carte de la presse gratuite d’annonces pour contrôler l’ensemble du marché publicitaire local sont ceux qui s’en sortent le mieux. Hormis le cas particulier du Crédit Mutuel, le groupe Centre France-La Montagne réalise lui aussi des opérations de consolidation en profitant de la faiblesse des titres qui entrent dans sa zone géographique d’influence. Après s’être emparé de L’Yonne Républicaine en 2008 (voir le n°8 de La revue européenne des médias, automne 2008) et être entré au capital de la Nouvelle République du Centre Ouest (NRCO) en 2009 (voir le n°12 de La revue européenne des médias, automne 2009), le groupe Centre France-La Montagne a pris le contrôle de La République du Centre en mars 2010. Centre France-La Montagne détenait déjà depuis 2007 35 % de la Soparep, l’entité qui contrôle le quotidien. Lors d’un comité d’entreprise extraordinaire, le 2 mars 2010, La République du Centre a accepté le rachat par le groupe Centre France-La Montagne des 35 % de capital détenus par les dirigeants du journal, ce qui permet à Centre France-La Montagne de contrôler en tout 70 % du capital de La République du Centre. Après trois années de pertes successives, La République du Centre, déjà associée avec Centre France-La Montagne et la NRCO au sein de la structure Grand Centre, avait en effet besoin d’intégrer un groupe plus grand afin de bénéficier des synergies et des investissements nécessaires à sa relance.

Enfin, le groupe Centre France-La Montagne a profité du souhait d’Amaury de se séparer de ses activités non stratégiques pour lui racheter, le 15 décembre 2010, L’Echo Républicain, diffusé en Eure-et-Loire et dans le sud des Yvelines. Le groupe Centre France-La Montagne détient donc désormais un ensemble cohérent de sept titres de presse quotidienne régionale diffusant 422 000 exemplaires et qui s’étend des départements limitrophes de l’Ile-de-France à Clermont-Ferrand (Auvergne, Bourgogne, Limousin, Pays-de-la-Loire). Il s’appuie sur la continuité géographique entre les titres pour développer les synergies et les économies d’échelles. Deux imprimeries ont déjà fermé au profit des rotatives de Clermont-Ferrand (La Montagne), celle du Journal du Centre et celle du Berry Républicain. L’imprimerie du Populaire du Centre doit également fermer en 2011. Enfin, pour éviter une concurrence entre les titres acquis, certaines éditions sont fermées, comme l’édition de La République du Centre en Eure-et-Loir, fermée en mars 2010, pour laisser L’Echo Républicain seul sur ce territoire. Toutes ces mesures, combinées aux acquisitions, devrait permettre au groupe Centre France-La Montagne de réaliser en 2011 un chiffre d’affaires de 220 millions d’euros.

Le groupe Centre France-La Montagne s’impose également dans la presse hebdomadaire régionale où il a racheté en un an quatre hebdomadaires, Le Régional de Cosne, Le Courrier du Loiret, L’Eclaireur du Gâtinais et Le Pays Roannais, ce qui porte sa diffusion à 80 000 exemplaires.

Sources :

  • « Spir a perdu en 2009 92,9 millions d’euros », A.F., Les Echos, 1er mars 2010.
  • « La République du Centre entre dans le giron de Centre France », Christine Berkovicius, Les Echos, 3 mars 2010.
  • « Un partenaire industriel pour Sud Ouest », interview de Pierre Jeantet, par P.L. et H.P., Buzz Media Orange – Le Figaro, 12 mars 2010.
  • « Grève à Nice Matin, restructurations au groupe Hersant », Anne Feitz, Les Echos, 7 avril 2010.
  • « Le désendettement d’Hersant bute sur le conflit à Nice Matin », Anne Feitz, Les Echos, 29 avril 2010.
  • « Presse : PubliHebdos s’étoffe de deux hebdomadaires », S.D.G., Les Echos, 28 mai 2010.
  • « Le groupe Amaury va vendre L’Echo RépublicainLa Montagne », Jean Christophe Féraud, Les Echos, 25 juin 2010.
  • « Sud Ouest veut se débarrasser de ses journaux gratuits », Frank Niedercorn, Les Echos, 9 juillet 2010.
  • « Le groupe Hersant Média dans l’impasse », Sandrine Bajos et Jama Henni, La Tribune, 20 juillet 2010.
  • « Schibsted rachète le site d’annonces leboncoin.fr à Spir Communication pour un prix record », Anne Feitz, Les Echos, 23 septembre 2010.
  • « Spir abandonne leboncoin.fr pour se désendetter », Jamal Henni, La Tribune, 29 septembre 2010.
  • « Le Crédit Mutuel fait son entrée à l’Est Républicain », Nathalie Silbert, Les Echos, 27 octobre 2010.
  • « Sud Ouest solde son aventure dans les gratuits », Frank Niedercorn, Les Echos, 2 novembre 2010.
  • « Le spectre du dépôt de bilan plane sur la Comareg », Anne Feitz, Les Echos, 22 novembre 2010.
  • « Hersant met en dépôt de bilan son groupe de presse gratuite Comareg », Anne Feitz, Les Echos, 23 novembre 2010.
  • « La Comareg mise en redressement judiciaire », Sandrine Bajos, La Tribune, 23 novembre 2010.
  • « La Comareg se place en dépôt de bilan », Philippe Larroque, Le Figaro, 23 novembre 2010.
  • « Le Crédit Mutuel s’empare de l’Est Républicain », Philippe Larroque, Le Figaro, 26 novembre 2010.
  • « L’Est Républicain va se fondre dans l’empire de presse du Crédit Mutuel », Anne Feitz, Les Echos, 26 novembre 2010.
  • « La recomposition de la presse quotidienne régionale va s’accélérer », Xavier Ternisien, Le Monde, 30 novembre 2010.
  • « La Comareg en redressement judiciaire », Les Echos, 1er décembre 2010.
  • « Ouest France se lance dans les hebdos gratuits », Stanislas du Guerny, Les Echos, 13 décembre 2010.
  • « Le groupe Sud-Ouest réduit sa dette », Les Echos, 31 décembre 2010.
  • « Centre France multiplie les acquisitions », Denis Meynard, Les Echos, 26 janvier 2011.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici